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les vacances d'été.
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Ce n’est pas le pendant de Conception
Ou autre prénom rarissime
Simplement cela exprime
Une réelle interruption
Alors du haut de mon balcon
Je salue bien bas tous mes fans
Et avant de leur tourner les dos
Je leur dis à tous « A bientôt »
Dans le silence et l’immobilité
Petites feuilles s’élancent au ciel sans hésiter
Moi j’ai une tendance à me sentir pareil
A elles quand je m’étire au sortir du sommeil
De cet hiver sévère qui vient de s’écouler
Je passe mes nerfs sur l’immense ciel vidé
De sens et je m’avance sur un air en cadence
Les pas dans les pas de Clémence qui pense
Que l’univers n’est fait que de couples qui dansent
Leur intense bonheur mais le parquet glissant
Vaut aussi pour les heures vaut aussi pour le temps
Et si tu vois un homme assis aux cheveux gris
Assez loin de l’enfance qui fait tapisserie
Prends-lui la main pour faire une dernière danse
Un ultime plein des sens
Quel curieux voyage celui que nous faisons
A subir les saisons et voir passer les nuages
A sentir sur sa peau couler l’eau de l’orage
Comme emporte le temps toutes nos illusions
Je veux encor t’aimer, tu fais partie de moi
Je veux croire qu’au fond du long puits de tes heures
Tu n’auras pas jeté le petit bout de cœur
Qui te venait de moi, je fais partie de toi
Quel curieux voyage aura été le nôtre
A vouloir vivre libre les amours et la vie
A jeter les contraintes et brûler les ennuis
A vouloir partager avec les bons apôtres
Et riches d’idéaux avec rien dans les mains
Nous n’avons plus si chaud, je veux croire aujourd’hui
Que tout n’est pas fini, il nous reste Sylvie
A trouver le chapeau pour sortir le lapin
Crois-moi où que les époux aillent
L’idylle toujours perdra ses mailles
Comme un vieux tricot décati
Pour devenir une hydre qui
Phagocytera de ses bras
Et ça dans le meilleur des cas
Le bonheur qui en surgira
Car au clou de ce jour s’accroche
Le petit bout de fil de l’haine
Et à chaque pas s’effiloche
Ton pull sous les coups des rengaines
Quand te pénètrera le gel
Quand tes nerfs seront en pelote
Tu refouilleras dans sa hotte
Pour encor croire au Père Noël
Tu trouveras encor du neuf
Encor tu feras quelques pas
En oubliant que ce même œuf
Tu le recouves à chaque fois
Au seuil de son bonheur tricote
Cosette, une sorte de cotte
Qui croit-elle la protègera
Du temps qui piaffe dans ses bottes
Comme une espèce de Pégase
C’est un « alezan-paix-mon-fils »
Qui ne cesse d’aller plein-gaz
Occultant le moindre délice
Cloîtré dans ta boîte à couture
Tu t’es piqué à ton fuseau
Toujours pas sorcier du futur
Même pas un cabale-héro
J’ai entendu des gazouillis
Il faut dire que sous les treillis
Les tout petits oiseaux s’agitent
Et qu’entre voleur et violeur
Il n’y a qu’un « I » droit qui profite
De n’importe lequel des conflits
Pour se sortir de son abris
L’opportunité ça excite
Pour pénétrer dans d’autres nids
Sans aucune autorisation
Demandez au coucou s’il habite
Des nids avec la permission…
Mais mon exemple est mal choisi
Le coucou n’est pas un violeur
Il est un peu feignant c’est tout
Et un peu criminel aussi
Ces qualités vont droit au cœur
De tout oiseau casernicole
Et de tout militaire pardi
Mais le « I » derrière le treillis
Tranquillement attend son heure
Pour mettre son point dans le ventre
Dans lequel par violence il rentre
Comme dans un pays conquis
Bien que sa mère n’aie rien dit
Sur l’horreur et son génie tueur
Malika dès quatre ans eut peur
De deux couleurs : sable et kaki
Le scion sert à la canne à pêche
Et Dame à Sion est pécheresse
Quand à Dame Nation
Qui vendait du poisson
Place de la Nation
La voici dans la dèche
Peut-être pour de bon
Mais je sais tout au fond
Qu’elle a encore la pêche
Pour jeter ses poissons
Ses pioupiou sur le front
Même s’il n’y a plus de front
Ni plus d’idéalisme
Avec le terrorisme
La guerre est élastique
Dans un flou artistique
Plus aucune cohorte
Mais elle frappe à ta porte
D’un gros pain de plastic
C’est beaucoup plus pratique
Ca dure infiniment
OTAN en emporte le vent…
Et sur ce sol sans dalle
J’avais posé mes pieds
Je trouvais ça normal
De pouvoir y marcher
Quand sept lieues en avance
Un pas de Chat botté
Des rangers alignées
Me rythmaient la cadence
Emporte dans ta hotte
Des guisements complets
Moi j’ai piqué ses bottes
Au vieux chat qui miaulait
Et je sais qu’en musique
Quand le morceau s’arrête
Que les aigus excitent
Alors que les basses quêtes
Les voyageurs descendent
S’embrumer sur la lande
Le fantôme du train
Voit partir l’ex car plein
Mais les ex cars, Paulette
Ne sont que nouveaux bus
Qui s’emboîtent la tête
Comme des poupées russes
Tout ça pour atterrir
Dans le pays d’Alice
Où je vis mes loisirs
Avec vache qui pisse
Il pleut des hallebardes
Et Alice est parti
Pour me tirer d’ici
J’enfile mes cuissardes
Mais il faut m’opérer
Mes escarres peints s’attachent
Et je dois les ôter
Je ne veux plus danser
Le chirurgien s’égare
Et repart à l’usine
Pour mettre à bas l’érine
La tenir à l’écart
Il reprend une tasse
Le café c’est pas bien
Alors il se prélasse
Avec un moka sain
La nourrice à Sessins
Grenoble ça va bien
Mais quand le pont sa fesse
Avignon en détresse
Tu as tiré trop long
Me reproche Panis
Tu me dois le Pastis
Et remets-donc tes Tongs
Tu trouverais ça beau
Toi, tout un sol sans dalle ?
Peut-être à Santiago
Ou pour un car naval…
Mais ici non c’est trop
Bien trop chaud ce lino
Corne sous mes pieds durs
Moi je vais sans chaussures
Et les pigeons roucoulent
Dans leur vie qui s’écoule
Colombe fait son nid
De rameaux d’olivier
Dans le semblant de calme
Non loin de sa cité
De ses œufs de napalm
Un gros oiseau d’acier
Déclenche un feu d’enfer
Car Pâques est arrivé
Si Tante Vérité
N’est pas la bonne Nadir
Jamais Guerre pour l’homme
Ne sera bonne Nasser
Mais sera bonne affaire
Pour ceux qui savent en faire
Car elle couve encore
Cette poule aux œufs d’or
Au nid paille de fer
Et s’envolent de son aire
De gros oiseaux honnis
Pour mieux semer la mort
Chantons les mots de Vian
« Monsieur le Président
J’écris une homme-lettre… »
Donne pas ça à Dalila
Des ciseaux j’ai froid dans le dos
Donne pas ça à Dalila
C’est interdit pour ce qu’elle a
Avant j’étais plus fort qu’un lion
Avant que je n’aime les femmes
Et ne subisse deux trahisons
J’ai quelque peu le vague à l’âme
Tintin ! disent les Philistins
Tu n’avais qu’à faire attention
Les espionnes et les trahisons
Sont plus vieilles que les catins
Je n’aime pas ma coupe au bol
Dieu est aux abonnés absents
Je n’ai plus rien dans les guiboles
Et suis en prison pour longtemps
Le fait qu’ils m’aient crevé les yeux
Ca ne me change pas vraiment
Car pour les femmes et devant Dieu
J’étais aveugle bien avant
J’ai l’impression d’être encore là
Encore des milliers de victimes
Et des palais réduits en ruines
Le long de la bande à Gaza
Bah !… du moment qu’on a la foi…