18 octobre 2008
Apolline
Apolline vit dans l’air
Là-haut sur sa colline
A faire flotter des vers
A aligner des rimes
Pour l’humaine chaleur
Pour le constant bonheur
Si l’inconstant chagrine
La routine déprime
Choisissons de pleurer
Ou de « neurasthénier »
A moins que la colère
N’avance ses éclairs
Alors nous verrons pire
Que notre imaginaire
J’en entends déjà rire
Apolline vit dans l’air
Là-haut sur sa colline
Elle a peur de la guerre
Et elle a peur des mines
Qui déchirent les chairs
En guirlandes d’horreur
Alors que faut-il faire
Se demande Apolline
En fourbissant ses rimes
En rechargeant ses vers
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