Violette
Oui, limogés en 16
134 étoilés
Sont tombés en disgrâce
Les étoiles ça passe…
Qui les avait nommés
S’ils étaient incapables
Tandis qu’ils se baffraient
Aux banquets des notables ?
A cette époque-là
On nommait général
Un peu à tour de bras
Les amis de papa
On n’imaginait pas
Que ça tournerait mal
Pourtant en général
Ca finissait comme ça
L’histoire en est remplie
De ces beaux va-t-en-guerre
Qui vivent des conflits
Engendrés par leurs pères
Des tranchées et des hommes
Des Stein se prennent le bec
Grave avec des blancs-becs
Et tous ils meurent en braves
Et tous les bavards bavent
Que c’est la der des der
Sans penser que les mères
Accouchent de leurs frères
Ah ! La fleur au fusil…
Le fusil est une arme
Et seulement des larmes
Pourront sortir de lui
A Verdun plus de terre
Ne reste que la chair
Qui ondule en coteaux
De vers et d’asticots
Giono avait raison
A ceux qui voyaient clair
Criait honte et colère
Du fond de sa prison
Avant en rouge et bleu
Ils tombaient comme des mouches
Personne ne trouvait louche
Quand on ne voyait qu’eux
La bêtise qui tue !
Mais ce n’est qu’un exemple
Visitez-donc le temple
Des vices et vertus
Le mari de Violette
Tomba à Epinal
Mais l’enfant de Violette
Veut être général…