Gladys

Sur ma nuit intersidérale

Je tire le drap au lit d’étoiles

Sans souci car à mon réveil

Je retrouverai le soleil

En attendant je me trémousse

Me tourne retourne et me pousse

Sans trouver l’ombre du sommeil

Les voilà toutes qui défilent

Plus belles les autres que les unes

Toutes aussi inaccessibles

Qu’hier pouvait l’être la lune

Ainsi donc on ne rêverait

Que d’interdit ou d’impossible

Comme pour la lune c’est trop tard

Venez-donc baver sur la star

Fabriquée vêtue de dollars

Aucune probabilité

Que tu puisses un jour la coucher

Dans ta nuit intersidérale

Ta descente de lit en a mal

A ses côtes à rigoler

Tout ça est faux je le proclame

Je n’ai que faire du factice

Je rêve toujours à la dame

Qui promène son rêve à l’âme

Ses mains sur mes soupirs et glisse

Son amour tout comme une lame

Avant que sommeil s’épaississe

Alors ce soir va pour Gwladys

Et demain quelle autre « quidame »

Comments

[li-lou]

J'aime beaucoup celui-ci, c'est une sacrée performance d'écriture, de jolies trouvailles.