2 janvier 2009
Hélène
Ce matin j’ai les mots qui dansent
Mais qui ne veulent pas s’enlacer
Toi tu sais bien ce que je pense
A les regarder comploter
Puis à regarder mes vains vides
A danser devant le buffet
D’un désert de chambre à coucher
C’est vraiment à vous dégoûter
D’avoir oublié d’être avide
De n’avoir pas voulu combattre
Non par crainte d’être abattu
Seulement pour ne pas abattre
Son voisin tous ces inconnus
Que tu croises au coin de la rue
Toutes les femmes n’aiment vraiment
Que celui qu’elles croient gagnant
Il peut bien être criminel
Cela n’est pas très important
S’il a du sang sur ses bretelles
Jamais je ne croirai Hélène
Aux mains pleines des innocents
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